L’année liturgique est une merveille de sens ! Elle nous emmène du Ciel à la Terre et de la Terre au Ciel sans discontinuer. A partir de cet éternel va-et-vient – qui va du premier dimanche de l’Avent au dimanche du Christ-Roi – se dessinent deux cycles qui n’en forment, au fond, qu’un seul… puisque tout est lié ! Un « tandem » haut en couleurs…
Les temps de l’année liturgique ne seraient pas si visibles sans ces couleurs typiques arborées par les célébrants sur leurs vêtements à chaque messe et parfois sur le voile d’ambon (c’est-à-dire le tissu qui recouvre le pupitre de lecture par endroit). Les avez-vous remarquées ?
Violet, blanc, vert et rouge… Il se peut qu’on trouve encore parfois, au détour d’un dimanche, d’une fête mariale ou d’une sépulture, du doré, du rose, du bleu et du noir… Vous vous doutez que ces couleurs ont une signification. Allons-y dans l’ordre du temps liturgique ! D’abord le violet, un mélange de bleu (eau) et de rouge (sang). Il est utilisé durant l’Avent et le Carême ainsi que pour les sépultures, c’est-à-dire pour les temps de « suspense » et de deuil. Le blanc (ou doré) est utilisé pour marquer les jours de fête, notamment Noël et Pâques, ainsi que le temps qui suit. De même, on retrouve aussi le blanc (pureté, joie, fête) sur les aubes, les robes de mariées et le vêtement baptismal… Enfin le vert, symbole par excellence de la nature. On l’utilise durant le Temps ordinaire, qui n’est pas synonyme de banal, mais de temps de croissance et de mûrissement après le « suspense » et la fête… Cela fait donc un premier cycle de trois couleurs : violet, blanc, vert autour de Noël (Avent, Temps de Noël et Temps ordinaire) jusqu’au Carême. Avec le début du Carême un deuxième cycle démarre. Il est nettement plus long et centré sur la fête de Pâques (Carême, Temps pascal et Temps ordinaire)
On représente souvent l’année liturgique comme une spirale avec ces trois couleurs dominées par le vert. Pourquoi ? Parce que cette forme montre parfaitement le fait que c’est « toujours la même chose » et, qu’en même temps, ce n’est jamais pareil… Il en va de même dans nos vies : les mois et les saisons reviennent, mais nous les vivons toujours différemment.
Le rouge, signe du feu de l’amour, est porté notamment le Vendredi Saint, à la Pentecôte ou encore pour la fête des saints martyrs. Le noir des sépultures d’autrefois n’est plus guère porté. Le bleu fait parfois irruption dans les paroisses « équipées » à l’Assomption ou à l’Immaculée conception.
On ajoutera que, depuis le Concile Vatican II, l’Eglise universelle a enrichi ce double cycle en élargissant la « gamme » des textes bibliques proclamés durant les célébrations sur trois années nommées A, B et C avec un accent mis respectivement sur les évangiles selon saint Matthieu (A), selon saint Marc (B) et selon saint Luc (C). Pour sa part, l’évangile selon saint Jean est lu à certaines fêtes, tous les ans.
Un sacré « tandem » piloté par l’Esprit qui fait toutes choses nouvelles… Ainsi, au fil d’un double cycle annuel et à travers la « rumination » des Ecritures en trois « rounds », cette spirale montante jalonnée de fêtes que sont les Temps liturgiques – véritable chemin de conversion – nous ouvre en réalité à une autre dimension du temps. Ce n’est plus un fil qui se déroule infiniment, ce sont des opportunités pour aimer davantage. A nous de savoir les saisir…
Image : © LDD (Escalier bramante)
Escalier monumental, en colimaçon double hélicoïdal allégorique, des musées du Vatican à Rome, réalisé en 1932 par l'architecte italien Giuseppe Momo.
Violet, blanc, vert et rouge… Il se peut qu’on trouve encore parfois, au détour d’un dimanche, d’une fête mariale ou d’une sépulture, du doré, du rose, du bleu et du noir… Vous vous doutez que ces couleurs ont une signification. Allons-y dans l’ordre du temps liturgique ! D’abord le violet, un mélange de bleu (eau) et de rouge (sang). Il est utilisé durant l’Avent et le Carême ainsi que pour les sépultures, c’est-à-dire pour les temps de « suspense » et de deuil. Le blanc (ou doré) est utilisé pour marquer les jours de fête, notamment Noël et Pâques, ainsi que le temps qui suit. De même, on retrouve aussi le blanc (pureté, joie, fête) sur les aubes, les robes de mariées et le vêtement baptismal… Enfin le vert, symbole par excellence de la nature. On l’utilise durant le Temps ordinaire, qui n’est pas synonyme de banal, mais de temps de croissance et de mûrissement après le « suspense » et la fête… Cela fait donc un premier cycle de trois couleurs : violet, blanc, vert autour de Noël (Avent, Temps de Noël et Temps ordinaire) jusqu’au Carême. Avec le début du Carême un deuxième cycle démarre. Il est nettement plus long et centré sur la fête de Pâques (Carême, Temps pascal et Temps ordinaire)
On représente souvent l’année liturgique comme une spirale avec ces trois couleurs dominées par le vert. Pourquoi ? Parce que cette forme montre parfaitement le fait que c’est « toujours la même chose » et, qu’en même temps, ce n’est jamais pareil… Il en va de même dans nos vies : les mois et les saisons reviennent, mais nous les vivons toujours différemment.
Le rouge, signe du feu de l’amour, est porté notamment le Vendredi Saint, à la Pentecôte ou encore pour la fête des saints martyrs. Le noir des sépultures d’autrefois n’est plus guère porté. Le bleu fait parfois irruption dans les paroisses « équipées » à l’Assomption ou à l’Immaculée conception.
On ajoutera que, depuis le Concile Vatican II, l’Eglise universelle a enrichi ce double cycle en élargissant la « gamme » des textes bibliques proclamés durant les célébrations sur trois années nommées A, B et C avec un accent mis respectivement sur les évangiles selon saint Matthieu (A), selon saint Marc (B) et selon saint Luc (C). Pour sa part, l’évangile selon saint Jean est lu à certaines fêtes, tous les ans.
Un sacré « tandem » piloté par l’Esprit qui fait toutes choses nouvelles… Ainsi, au fil d’un double cycle annuel et à travers la « rumination » des Ecritures en trois « rounds », cette spirale montante jalonnée de fêtes que sont les Temps liturgiques – véritable chemin de conversion – nous ouvre en réalité à une autre dimension du temps. Ce n’est plus un fil qui se déroule infiniment, ce sont des opportunités pour aimer davantage. A nous de savoir les saisir…
Image : © LDD (Escalier bramante)
Escalier monumental, en colimaçon double hélicoïdal allégorique, des musées du Vatican à Rome, réalisé en 1932 par l'architecte italien Giuseppe Momo.
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