
Au 12e s., « crier merci », en vieux français ne signifiait pas « hurler sa reconnaissance » mais d’abord « demander la grâce » ! C’est aussi au 12e s. que le mot « merci » commence à devenir celui qui servira à des générations entières de reconnaître les bienfaits de leurs contemporains… Passionnante histoire !
Lorsqu’il m’arrive de traverser des moments plus difficiles, par exemple au moment où les angoisses de la nuit me gagnent, où l’ennemi se fait pressant et les combats intérieurs plus fatigants que « mercy » et « merci » pour moi s’enlacent… Ma douce prière se change en cri vers le Seigneur. Ma confiance en Lui fait que ma demande en grâce (qu’Il intervienne rapidement) est liée à l’action de grâce (merci d’être intervenu rapidement).
MERCI : un baume rafraichissant. La reconnaissance que je ne suis pas ma propre source. Redécouverte que vivre, c’est avant tout recevoir et reconnaître que, finalement, je n’ai rien que je n’aie reçu. MERCI !
Dans la langue de mon épouse, on dirait plutôt « TUASAKIDILA » ! Mais ça, c’est une autre histoire…
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