Je reçois régulièrement des demandes de participation à des chaînes de prière. Une fois, on m’a demandé de participer à une récolte de « dix millions d’Avé Maria » pour le Pape François. Une autre fois, je reçois un papier qui demande à ce que l’on prie pour la « délivrance des âmes du purgatoire » et, suite à cela que l’on envoie la demande à d’autres, sinon… Le chantage à la malédiction qui suit m’invite à obéir sans délai ! Une autre fois, un ami propose une chaîne de prière pour la guérison des personnes atteintes du cancer… Il me prie de ne pas briser la chaîne ou alors de l’en informer… Que penser ?
Premièrement et fondamentalement, constituer une chaîne de prière ou y prendre part est bien et bon. Cela inscrit le participant encore plus réellement dans un tissu de relations humaines et ancre les cœurs à présence du Seigneur. La chaîne entraîne mystérieusement toutes les personnes qui s’y sont investies dans le sillage de l’Esprit. La prière commune porte alors un fruit qui dépasse d’ailleurs infiniment la demande des priants. Elle porte le monde avec le Christ et déploie partout sa grâce.
Pascal Tornay
Image © http://www.fullgospelchurchdalkeith.com