Jésus répondit au gouverneur Pilate :
« Mon royaume n'est pas de ce monde.
Si mon royaume était de ce m
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
Mais mon royaume n'est pas d'ici. »
(Jn 18, 36)
« Mon royaume n'est pas de ce monde.
Si mon royaume était de ce m
pour que je ne sois pas livré aux Juifs.
Mais mon royaume n'est pas d'ici. »
(Jn 18, 36)
Objectifs de l'ouvrage
- Connaître les rapports qu'entretiennent l'Eglise et l'Etat.
- Mieux comprendre les rouages de ce rapport en Valais actuellement.
- Pouvoir articuler ce rapport avec les enjeux de la nouvelle évangélisation.
- Saisir avec plus d'acuité les enjeux pastoraux liés à la nouvelle évangélisation dans la société actuelle.
Introduction
Les rapports du politique et du religieux ont été
éminemment conflictuels au cours de l’histoire de l’Europe occidentale. Dans la
sphère[1]
de l’Etat, il faut sans cesse gagner du terrain, assurer son autorité, obtenir
– fut-ce par la force – un maximum contrôle social pour asseoir son pouvoir.
Dans la sphère de l’Eglise, il en a été –
malheureusement – de même ! Aujourd’hui, on le verra, la plupart des
responsables d’Eglise ont tiré les leçons des erreurs du passés et ont pris
conscience que les élans missionnaires de l’Eglise moderne – la nouvelle
Evangélisation – doivent passer par le service de l’Homme et non pas par la
puissance autoritaire du contrôle social.
Ainsi, la nature expansionniste du politique et du
religieux a fait que l’une et l’autre sphère ont été très vite en conflit. Il a
fallu de nombreux siècles pour que les potentats du politique et du religieux
distinguent bien leurs terrains d’action, définissent certaines règles de
bienséance mutuelle, les respectent et parviennent à trouver des éléments de
complémentarité.