Quand j’étais un petit d’homme, papa et maman aimaient et prenaient le temps de me faire connaître le monde. J’aimais qu’ils me montrent les miracles de la technique humaine, les fragilités des dunes au bord de l’océan, les escarpements rocheux, où les aigles bâtissent leurs aires. J’aimais le monde, j’apprenais par cœur les noms des grandes villes du monde. J’étais fasciné par « tout ce qu’il y a dans le monde ». Je rassemblais mes connaissances en des listes de plus en plus perfectionnées. Même les marques d’automobiles faisaient l’objet d’une liste particulière…
Papa et maman m’ont aussi enseigné qu’il existe un Papa et une Maman dans le Ciel. Je me suis senti proches d’eux aussi. Plus tard, à l’adolescence, je m’étonnais de ce que les jeunes de mon âge ne s’intéressaient pas à eux. Sans avoir vraiment réfléchi sur ces réalités d’en-haut, je me sentais proche de « ces choses-là ». Elles étaient présentes et existantes naturellement… Elles avaient du sens. Avec des amis, dans les bistrots ou dans les bals de mon village natal de Vollèges (Valais, Suisse), je me souviens d’avoir eu des discussions philosophiques et théologiques qui s’apparentaient parfois à des prédications !
Je m’étonnais de mes comportements et de moi-même. Je m’étonnais du monde et de ce qu’on pouvait y trouver. Je sentais bien qu’il y avait en moi un désir de… plus ! Une attirance irrépressible pour plus loin, plus beau, plus grand, plus vrai, plus pur… Mais comment faire sortir cela, en ne sachant pas encore véritablement qui j’étais ? Un garçon « différent », un « beau-parleur », un type gonflé, un « petit-pénible-qui-ramène-ses-théories », un naïf peut-être,… un type compliqué en tous cas !
L’histoire s’est poursuivie. J’ai grandi. J’ai souffert. J’ai eu la chance d’étudier. Quelle joie d’apprendre pour moi qui souhaite encore tant connaître le monde ! J’étudie encore. M’arrêterais-je ? A travers de multiples épreuves, j’ai entendu Dieu m’appeler à son service. Lui, il a traversé avec moi l’abîme de la mort. Il a fait passer ma foi à l’épreuve du feu. Tout a changé en moi,… sauf moi-même. Seul l’Esprit de Dieu a pu faire ce délicat ménage, je le sais. Quel affinage douloureux ça a été ! Il m’a donné ce que je souhaitais sans avoir pu la nommer : la Sagesse. Pas la mienne : la sienne ! Je la lui demande encore aujourd’hui. Parfois j’en ai peur, car je connais le danger d’être sage. Mais cela vaut tellement la peine. Avec Dieu, tout vaut la peine, car il est le sens ultime de mon existence. Moi qui suis un assoiffé de sens et de beauté, je trouve tout en lui.
Il me donne tout et je le transmets plus loin, dans les actes les plus banals du quotidien. Je rate la cible bien souvent. Mais, je me sais créature et je le sais créateur. Il supplée, complète, arrange, peaufine, accompli. Moi, je dégrossis. Il donne un élan à ma vie et, par crainte de m’arrêter, je mets mes voiles à portée de son vent. Et Dieu sait qu’il souffle…
Papa et maman m’ont aussi enseigné qu’il existe un Papa et une Maman dans le Ciel. Je me suis senti proches d’eux aussi. Plus tard, à l’adolescence, je m’étonnais de ce que les jeunes de mon âge ne s’intéressaient pas à eux. Sans avoir vraiment réfléchi sur ces réalités d’en-haut, je me sentais proche de « ces choses-là ». Elles étaient présentes et existantes naturellement… Elles avaient du sens. Avec des amis, dans les bistrots ou dans les bals de mon village natal de Vollèges (Valais, Suisse), je me souviens d’avoir eu des discussions philosophiques et théologiques qui s’apparentaient parfois à des prédications !
Je m’étonnais de mes comportements et de moi-même. Je m’étonnais du monde et de ce qu’on pouvait y trouver. Je sentais bien qu’il y avait en moi un désir de… plus ! Une attirance irrépressible pour plus loin, plus beau, plus grand, plus vrai, plus pur… Mais comment faire sortir cela, en ne sachant pas encore véritablement qui j’étais ? Un garçon « différent », un « beau-parleur », un type gonflé, un « petit-pénible-qui-ramène-ses-théories », un naïf peut-être,… un type compliqué en tous cas !
L’histoire s’est poursuivie. J’ai grandi. J’ai souffert. J’ai eu la chance d’étudier. Quelle joie d’apprendre pour moi qui souhaite encore tant connaître le monde ! J’étudie encore. M’arrêterais-je ? A travers de multiples épreuves, j’ai entendu Dieu m’appeler à son service. Lui, il a traversé avec moi l’abîme de la mort. Il a fait passer ma foi à l’épreuve du feu. Tout a changé en moi,… sauf moi-même. Seul l’Esprit de Dieu a pu faire ce délicat ménage, je le sais. Quel affinage douloureux ça a été ! Il m’a donné ce que je souhaitais sans avoir pu la nommer : la Sagesse. Pas la mienne : la sienne ! Je la lui demande encore aujourd’hui. Parfois j’en ai peur, car je connais le danger d’être sage. Mais cela vaut tellement la peine. Avec Dieu, tout vaut la peine, car il est le sens ultime de mon existence. Moi qui suis un assoiffé de sens et de beauté, je trouve tout en lui.
Il me donne tout et je le transmets plus loin, dans les actes les plus banals du quotidien. Je rate la cible bien souvent. Mais, je me sais créature et je le sais créateur. Il supplée, complète, arrange, peaufine, accompli. Moi, je dégrossis. Il donne un élan à ma vie et, par crainte de m’arrêter, je mets mes voiles à portée de son vent. Et Dieu sait qu’il souffle…
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