Il y avait d’abord eu un premier départ – fort improbable – en R. D. Congo en juillet 2011. Le séjour avait débuté –mystérieusement – par une forte crise d’angoisse. L’angoisse, c’est la porte étroite. C’est le lieu de l’annonce – si l’on sait en lire les traces – d’une nouvelle gestation. C’est ainsi que je l’ai interprété. Réconforté par la présence tendre de Colette et porté devant le Seigneur à qui j’avais confié ce voyage missionnaire, la porte s’était ouverte sans que je le sache. Mais elle était ouverte.
Il y a eu le retour. Le feu avait pris. Il restait à le reconnaître pour le laisser embras(s)er la réalité qu’il allait encore transformer. Cela a pris un temps. Je pesais maladroitement les conséquences d’un éventuel « oui » à Colette. Elle, confiante, sincère poussait à la reconnaissance de ce qui était déjà né en nous et qui demandait à grandir. D’abord ce fut un « non ». Pas un « non » à l’amour, mais un « non » à la souffrance. Cette réalité de l’attirance qui prenait chair en profondeur demandait à s’exprimer et prenait de plus en plus de place. C’est comme si c'était une demande extérieure à moi-même qui s’imposait à moi. Pressante, Colette poussait au « oui ». Le 2 août, je baissais la garde pour accueillir Colette dans un « oui » clair et décidé dans la nuit la plus totale. Le même jour où nous décidions de commencer notre histoire, nous décidâmes de nous marier. C’est tout.
Il y a eu le retour. Le feu avait pris. Il restait à le reconnaître pour le laisser embras(s)er la réalité qu’il allait encore transformer. Cela a pris un temps. Je pesais maladroitement les conséquences d’un éventuel « oui » à Colette. Elle, confiante, sincère poussait à la reconnaissance de ce qui était déjà né en nous et qui demandait à grandir. D’abord ce fut un « non ». Pas un « non » à l’amour, mais un « non » à la souffrance. Cette réalité de l’attirance qui prenait chair en profondeur demandait à s’exprimer et prenait de plus en plus de place. C’est comme si c'était une demande extérieure à moi-même qui s’imposait à moi. Pressante, Colette poussait au « oui ». Le 2 août, je baissais la garde pour accueillir Colette dans un « oui » clair et décidé dans la nuit la plus totale. Le même jour où nous décidions de commencer notre histoire, nous décidâmes de nous marier. C’est tout.