Un texte pour dire l'importance de "se recevoir" de l'autre. Accepter de se perdre pour se retrouver. Lâcher pour obtenir, désapprendre pour se laisser surprendre, laisser l'autre être un autre, laisser une distance réunir. Un défi quotidien non sans morts, mais qui conduit à un amour vivant en liberté. Un amour qui ne "prend" pas. Qui se reçoit. Avec les risques inhérents à toute aventure exceptionnelle. Un foi en l'autre et ses richesses. Se laisser envisager aussi dans ses failles et ses fêlures. Paradoxes, passages...
Tu m'as saisi
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu étais si différente.
Mystérieuse richesse, pôle fécond.
La route jusqu’à toi me fascine.
J’aime ce que tu es, Femme
Pourtant, je renoncerai à toutes les femmes
Sauf à celle qui aimera l’Homme
Celle que la route jusqu’à Lui fascinera.
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu pouvais m’indiquer la route
Si difficile qui mène jusqu’à moi
Par les chemins sinueux de ton regard.
J’aimerai cette femme-là précisément
Non pas qu’elle sera comme ceci ou comme cela
Mais parce qu’elle aura su m’investir de tout elle
Et le don d’elle-même appellera le mien.
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu pouvais m’apprendre à aimer.
Alors j’ai préféré me recevoir de toi
Au diable Mère Prudence, me voici !
Je t’aimerai, Femme, si tu sais rester femme
Si tu mets ta vie dans ma main.
Et toi, tu m’aimeras si tu vois
Que je paye de ma vie, mon amour pour toi.
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu étais si différente.
Mystérieuse richesse, pôle fécond.
La route jusqu’à toi me fascine.
J’aime ce que tu es, Femme
Pourtant, je renoncerai à toutes les femmes
Sauf à celle qui aimera l’Homme
Celle que la route jusqu’à Lui fascinera.
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu pouvais m’indiquer la route
Si difficile qui mène jusqu’à moi
Par les chemins sinueux de ton regard.
J’aimerai cette femme-là précisément
Non pas qu’elle sera comme ceci ou comme cela
Mais parce qu’elle aura su m’investir de tout elle
Et le don d’elle-même appellera le mien.
Tu m’as saisi, Femme, dès que j’ai su
Que tu pouvais m’apprendre à aimer.
Alors j’ai préféré me recevoir de toi
Au diable Mère Prudence, me voici !
Je t’aimerai, Femme, si tu sais rester femme
Si tu mets ta vie dans ma main.
Et toi, tu m’aimeras si tu vois
Que je paye de ma vie, mon amour pour toi.
Pascal Tornay
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