Voici un vieil écrit, déjà 8 ans. Je l'ai quelque peu repris pour le mieux faire sonner à mes oreilles d'aujourd'hui. Je me rappelle qu'à l'époque j'étais très inspiré par la voile. Deux années durant, l'objectif du "Bol d'Or" m'avait fait frissoné de passion. En navigateur amateur que je suis toujours, je nous vois encore lamentablement en rade avec notre équipage sur notre catamaran de 7m.50. Pour la deuxième année consécutive, "mon" Bol d'Or s'est arrêté dans notre course pour rejoindre... le départ ! "Caramba, encorrre rrraté !" Tant pis...
Sous les nuages d’Orient
Aux contreforts des Andes
Aux vingt-quatre heures du jour
Qu’à la nuit, ils vilipendent,
Le tissu céleste brouillant
Les âmes des vieilles calendes
Ils soufflent bien, toujours violents
Lorsqu’avec tant de fougue, ils s’arment.
Salpêtre, ils s’en mêlent un jour
En brassières d’oxygène, ils surviennent
Ils partent d’outre-tombe pour parvenir
Morts-vivants dans les cheveux des femmes.
Bousculades de fraîcheur
Accompagnant des tempêtes de mystères
Agressifs, vifs d’esprit et mous de corps
Sans doigt, ils décoiffent et retournent.
Vigoureux amis des navigateurs
Savants ennemis des aérostiers
Uniques soldats des armées célestes
Qui veillent à ce qu’on ne les surpasse.
Ils viennent, proviennent, surviennent
Mais jamais ne reviennent.
Un coup de vent est unique
Il naît comme il meurt et personne n’en sait rien.
Aux contreforts des Andes
Aux vingt-quatre heures du jour
Qu’à la nuit, ils vilipendent,
Le tissu céleste brouillant
Les âmes des vieilles calendes
Ils soufflent bien, toujours violents
Lorsqu’avec tant de fougue, ils s’arment.
Salpêtre, ils s’en mêlent un jour
En brassières d’oxygène, ils surviennent
Ils partent d’outre-tombe pour parvenir
Morts-vivants dans les cheveux des femmes.
Bousculades de fraîcheur
Accompagnant des tempêtes de mystères
Agressifs, vifs d’esprit et mous de corps
Sans doigt, ils décoiffent et retournent.
Vigoureux amis des navigateurs
Savants ennemis des aérostiers
Uniques soldats des armées célestes
Qui veillent à ce qu’on ne les surpasse.
Ils viennent, proviennent, surviennent
Mais jamais ne reviennent.
Un coup de vent est unique
Il naît comme il meurt et personne n’en sait rien.
Pascal Tornay