Ephémère comme une allumette enflammée,
Tes yeux venaient me faire leur cour obsédée.
Comme impuissant j’étais bercé, aveuglé à en perdre mine
par leur irrésistible profondeur et leur transparence marine.
Ils venaient m'emprunter un morceau des tréfonds de mon cœur,
Chaque fois, ils balançaient et me faisaient languir d'ardeur
Pour que l'histoire fut passionnante, ils y mettaient cette touche perverse.
Oh, qu’il ne faudrait que mes esprits tergiversent.
Si tu voulais m'estropier l'âme
Tu n'aurais eu qu'à laisser glisser sur moi quelques larmes
Tu n'aurais eu qu'à venir mirer tes yeux dans les miens
Pour que, sans plus de mots, je ne sois plus que rien.
Ne vois tu pas leur immense puissance,
Qu'ils ont le pouvoir de défier tous mes sens,
Bien que tu ne les invites pas toujours à le faire,
Tu aimes à exciter la faiblesse de leurs proies juste pour plaire.
Fais y grande attention, à ces belles nappes dentelées,
Ah tes yeux pourraient, et ce n'est point leur but,
t’attirer bien des maux
Ils ne savent jamais où leurs jeux s'arrêtent.
Un jour, ils pourraient se faner en pleine fête.
Mets y toute ta féminité à les asservir.
Pour qu’ils soient encore à ton service, dans les temps à venir.
Si tu acceptes de bon cœur leurs loyaux services, ceci contre bons soins,
Ils t'offrirons tout l'amour du monde, caché dans un petit coin.
Tes yeux venaient me faire leur cour obsédée.
Comme impuissant j’étais bercé, aveuglé à en perdre mine
par leur irrésistible profondeur et leur transparence marine.
Ils venaient m'emprunter un morceau des tréfonds de mon cœur,
Chaque fois, ils balançaient et me faisaient languir d'ardeur
Pour que l'histoire fut passionnante, ils y mettaient cette touche perverse.
Oh, qu’il ne faudrait que mes esprits tergiversent.
Si tu voulais m'estropier l'âme
Tu n'aurais eu qu'à laisser glisser sur moi quelques larmes
Tu n'aurais eu qu'à venir mirer tes yeux dans les miens
Pour que, sans plus de mots, je ne sois plus que rien.
Ne vois tu pas leur immense puissance,
Qu'ils ont le pouvoir de défier tous mes sens,
Bien que tu ne les invites pas toujours à le faire,
Tu aimes à exciter la faiblesse de leurs proies juste pour plaire.
Fais y grande attention, à ces belles nappes dentelées,
Ah tes yeux pourraient, et ce n'est point leur but,
t’attirer bien des maux
Ils ne savent jamais où leurs jeux s'arrêtent.
Un jour, ils pourraient se faner en pleine fête.
Mets y toute ta féminité à les asservir.
Pour qu’ils soient encore à ton service, dans les temps à venir.
Si tu acceptes de bon cœur leurs loyaux services, ceci contre bons soins,
Ils t'offrirons tout l'amour du monde, caché dans un petit coin.
Pascal Tornay
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