L’on arguera d’assez peu d’arguments face à ce titre, je l’espère. Et pourtant. Je rencontre encore l’illusion selon laquelle l’amour est seulement un sentiment volage.Il va et il vient sans qu’on en puisse rien. Un jour mon cœur tremble à la vue de l’être aimé, un jour « l’autre » m’agace prodigieusement ! Un couple ainsi fondé ne peut durer que le temps d’une rose. Et le temps de la romance prépare alors d’autant mieux les puissants orages qui vont s’ensuivre. Si l’amour n’est que ce tremblant ressenti si changeant, alors nous sommes ses plus beaux esclaves et la liberté n’existe pas. Serions-nous les marionnettes de nos émotions ? Les médias nous y poussent avec une force inouïe… Ouvrez un magazine tendance : Mensonges ! Bien sûr que l’amour est aussi un émotion, et pas la moins belle ! Mais comment stabiliser ce singe fou marchant sur une seule patte ?
Nous avons en nous-même une capacité de stabiliser la bestiole. Notre volonté fondée sur un choix adulte fait un jour et qu’il faut constamment refaire. L’amour humain est peut-être la « chose » la plus fragile que le monde porte. Comment alors faire scandale lorsque cela ne fonctionne pas parfaitement bien ? C’est normal ! Voilà donc ce deuxième pied qui donne sens au premier : la volonté ferme. Et j’ajoute la connexion à une force, une source qui n’est pas nous-mêmes : l’Esprit-Saint ! Serions-nous assez fous pour ne compter que sur notre « petit-moi » pour traverser la vie ? Bien sûr, si le choix de départ est mal posé, c’est ensuite plus difficile de tenir bon. Fondée sur un projet motivant, nourrie de dialogue, d’imprévu, d’activités communes, de silences et d’un soupçon de vide - il faut bien laisser une place aux surprises de la vie -, alors la vie à deux peut durer. La confiance : c’est tout ce que nous avons de toute façon. Parfois, encore, ça ne fonctionne pas, car dans tous les cas, on ne sait pas à quoi on s’engage vraiment lorsqu’on s’engage. C’est ça qui est beau (dur). Vous imaginez le piment d’une vie où tout se déroulerait comme prévu… bof ! Les êtres d’expérience que nous sommes ont souvent « besoin » aussi de se perdre… pour mieux se retrouver.
La vie est violente, elle est dure. Elle l’est dans la solitude déjà, comment serait-elle plus facile à deux ? Il s’agit, bien entendu, d’être à l’écoute de nos émotions. De là à être ses esclaves, il y a un pas que je ne franchis pas. Tout homme aspire à être libre. Travaillons à ne pas laisser nos émotions et nos envies nous conduire n’importe où. Pour cela, il faut être sacrément attentif à ce qui se passe là-dedans ! Je me le prêche à moi-même…
Pascal Tornay
Nous avons en nous-même une capacité de stabiliser la bestiole. Notre volonté fondée sur un choix adulte fait un jour et qu’il faut constamment refaire. L’amour humain est peut-être la « chose » la plus fragile que le monde porte. Comment alors faire scandale lorsque cela ne fonctionne pas parfaitement bien ? C’est normal ! Voilà donc ce deuxième pied qui donne sens au premier : la volonté ferme. Et j’ajoute la connexion à une force, une source qui n’est pas nous-mêmes : l’Esprit-Saint ! Serions-nous assez fous pour ne compter que sur notre « petit-moi » pour traverser la vie ? Bien sûr, si le choix de départ est mal posé, c’est ensuite plus difficile de tenir bon. Fondée sur un projet motivant, nourrie de dialogue, d’imprévu, d’activités communes, de silences et d’un soupçon de vide - il faut bien laisser une place aux surprises de la vie -, alors la vie à deux peut durer. La confiance : c’est tout ce que nous avons de toute façon. Parfois, encore, ça ne fonctionne pas, car dans tous les cas, on ne sait pas à quoi on s’engage vraiment lorsqu’on s’engage. C’est ça qui est beau (dur). Vous imaginez le piment d’une vie où tout se déroulerait comme prévu… bof ! Les êtres d’expérience que nous sommes ont souvent « besoin » aussi de se perdre… pour mieux se retrouver.
La vie est violente, elle est dure. Elle l’est dans la solitude déjà, comment serait-elle plus facile à deux ? Il s’agit, bien entendu, d’être à l’écoute de nos émotions. De là à être ses esclaves, il y a un pas que je ne franchis pas. Tout homme aspire à être libre. Travaillons à ne pas laisser nos émotions et nos envies nous conduire n’importe où. Pour cela, il faut être sacrément attentif à ce qui se passe là-dedans ! Je me le prêche à moi-même…
Pascal Tornay
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