Pour ceux qui connaissent bien Lise, ma petite soeur – et je vous assure que j’en suis – il est inutile de dire qu’elle est au bénéfice d’une imagination hors du commun, d’un caractère bien trempé, d’une redoutable vivacité d’esprit. (qualités ou défauts, à travers lesquels, par ailleurs, je me reconnais bien aussi : je vous laisse imaginer les étincelles !
Bref, un exemple : Lors de vacances en bateau sur les canaux du midi, tout énervée qu’elle était pour une peccadille, elle réussit le tour de force de se taper la tête au rebord de l’écoutille et se tordre la cheville en retombant dans le bas-fond du bateau en moins d’une seconde. De tels rebondissements mirent le feu à la créativité humoristique légendaire de papa qui l’appela désormais « Ressort ».
La vivacité d’esprit de Lise m’est bien connue. Pour n’en raconter qu’une des innombrables péripéties qui scellèrent notre bel amour fraternel, voici encore un épisode montrant la clarté d’esprit de la belle et sa répartie. Alors que Lise sortait soulagée d’une séjour aux latrines de la maison natale, je la croisais, entrant pour des besoins similaires. M’étant aperçu qu’elle avait omis de tirer la chasse d’eau, je lui renvoyais une belle vanne du genre « La chasse d’eau, c’est comme les cheveux, ça se tire. » La métaphore était parlante, car j’avais passé mon enfance à la maltraiter. J’ai honte ! De son côté, elle a passé la sienne à me narguer comme un malpropre. Elle répliqua donc fermement et immédiatement : « T’a qu’à tirer l’eau et puis ta gueule, c’est comme les fenêtres, ça se ferme. »
Pourtant, Lise est un être sensible et délicat. Je l’ai appris plus tard quand j’ai appris à mieux l’écouter et à la voir vivre. Elle et moi avons comme amie commune la peur. Plus tôt, Lise avait peur de tout. Mais, elle m’a montré par la suite, à bien des endroits, qu’elle peut se retourner très rapidement, à la manière d’un chat. Après ses difficultés avec la Migros d’Aigle au début de 2006, j’ai vu son courage et sa droiture. Voici un autre exemple de retournement rapide et extraordinaire. En très peu de mois, elle a passé de la poltronne : « Maman, moi j’habiterais toujours à Vollèges, comme ça, si y’a des orages, heu… » à la matrone : « C’est pas croyable ! Michaël, Tu restes ici maintenant ! ».
Voici enfin, chers amis, un poème que je lui avais dédié en février de l’an passé, ayant vu, justement, son courage face aux difficultés professionnelles et au chômage entre autres. Il s’intitule « Je te connais ».
Bref, un exemple : Lors de vacances en bateau sur les canaux du midi, tout énervée qu’elle était pour une peccadille, elle réussit le tour de force de se taper la tête au rebord de l’écoutille et se tordre la cheville en retombant dans le bas-fond du bateau en moins d’une seconde. De tels rebondissements mirent le feu à la créativité humoristique légendaire de papa qui l’appela désormais « Ressort ».
La vivacité d’esprit de Lise m’est bien connue. Pour n’en raconter qu’une des innombrables péripéties qui scellèrent notre bel amour fraternel, voici encore un épisode montrant la clarté d’esprit de la belle et sa répartie. Alors que Lise sortait soulagée d’une séjour aux latrines de la maison natale, je la croisais, entrant pour des besoins similaires. M’étant aperçu qu’elle avait omis de tirer la chasse d’eau, je lui renvoyais une belle vanne du genre « La chasse d’eau, c’est comme les cheveux, ça se tire. » La métaphore était parlante, car j’avais passé mon enfance à la maltraiter. J’ai honte ! De son côté, elle a passé la sienne à me narguer comme un malpropre. Elle répliqua donc fermement et immédiatement : « T’a qu’à tirer l’eau et puis ta gueule, c’est comme les fenêtres, ça se ferme. »
Pourtant, Lise est un être sensible et délicat. Je l’ai appris plus tard quand j’ai appris à mieux l’écouter et à la voir vivre. Elle et moi avons comme amie commune la peur. Plus tôt, Lise avait peur de tout. Mais, elle m’a montré par la suite, à bien des endroits, qu’elle peut se retourner très rapidement, à la manière d’un chat. Après ses difficultés avec la Migros d’Aigle au début de 2006, j’ai vu son courage et sa droiture. Voici un autre exemple de retournement rapide et extraordinaire. En très peu de mois, elle a passé de la poltronne : « Maman, moi j’habiterais toujours à Vollèges, comme ça, si y’a des orages, heu… » à la matrone : « C’est pas croyable ! Michaël, Tu restes ici maintenant ! ».
Voici enfin, chers amis, un poème que je lui avais dédié en février de l’an passé, ayant vu, justement, son courage face aux difficultés professionnelles et au chômage entre autres. Il s’intitule « Je te connais ».
Je te connais
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta volonté et ta délicatesse...
Mais tu ne m'as pas vu étonné !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De te battre à mains nues.
Tu décides de défendre, de protéger
Le fragile et l'opprimé.
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta droiture et ta justice...
Mais tu ne m'a pas vu fier !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De suivre la Vérité de ton cœur,
Là où, Merveilles des Merveilles,
Résonne la Sagesse inouïe de notre Dieu.
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta force et ta faiblesse...
Mais tu ne m'as pas vu ému !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De prendre la vie à bras le corps
D'être acteur de l'existence.
Et - tu le sais - tu ne seras jamais seule...
Je te connais,
Tu es Lise, ma Grande Sœur !
J'ai vu ta confiance et ton courage...
Mais tu ne m'as pas vu heureux !
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta volonté et ta délicatesse...
Mais tu ne m'as pas vu étonné !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De te battre à mains nues.
Tu décides de défendre, de protéger
Le fragile et l'opprimé.
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta droiture et ta justice...
Mais tu ne m'a pas vu fier !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De suivre la Vérité de ton cœur,
Là où, Merveilles des Merveilles,
Résonne la Sagesse inouïe de notre Dieu.
Je te connais,
Tu es Lise, ma p'tite sœur !
J'ai vu ta force et ta faiblesse...
Mais tu ne m'as pas vu ému !
Aujourd'hui à nouveau tu décides
De prendre la vie à bras le corps
D'être acteur de l'existence.
Et - tu le sais - tu ne seras jamais seule...
Je te connais,
Tu es Lise, ma Grande Sœur !
J'ai vu ta confiance et ton courage...
Mais tu ne m'as pas vu heureux !
Pascal Tornay
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