Un jour, un murmure au fond de moi a changé le cours de ma vie ! A l'époque, depuis 1998, j'étudiais à l'Université de Lausanne, j'avais de grands projets... Mais la vie est surprenante... bien plus qu'on ne le croit !
« Je veux en savoir beaucoup, le plus possible... », me disais-je. Ambitieux devant l’Eternel, le Pascal... Mais savoir quoi ? Et pour quoi faire ? C’était il y a quelques années, à l’arrêt des transports publics lausannois à Dorigny à Lausanne. Depuis longtemps, j’avais envie de travailler dans la diplomatie de la Confédération suisse, devenir un spécialiste, devenir grand, encore plus grand, connaître beaucoup de choses, d’idées, de gens.
Pourtant, un peu perdu dans ma tête et dans mon cœur, j'allais subir plus de 4 ans d'angoisses, de dépression et de crise personnelle et professionnelle sans précédent. Un jour, morose, attendant le métro à Lausanne, j'ai entendu dans mon cœur : « Et si pour une fois, je LUI laissais la main ? » J'aimais Dieu et pourtant, concrètement, je ne lui avais pas fait la moindre place dans ma vie. Paradoxe du pratiquant non croyant ! Mais là, le moment était venu !
Seigneur, je n’y avais pourtant pas pensé bien fort, ce jour-là, cependant le vent que Tu as fait se lever dans ma vie à partir de cet instant a été terriblement violent et délicat ! C’est vite vu : de tous mes projets et même de cet ancien moi-même, il n’en est pas resté pierre sur pierre... Je ne sais pas comment j'ai réussi à finir mes études avec la note maximale à mon travail de mémoire et à sa défense. Folie !
N'en est-il vraiment rien resté de l'ancien Pascal ? Si. Le goût de connaître, les choses en profondeur, le désir de m'épanouir et de développer les dons que Dieu m’a fait, au service des autres, l’amour de la beauté et de la vérité: ça, ça n’est pas parti !
Tu m'as permis, Seigneur, à travers la secousse sismique qui m'a « mis au monde », de me reconstruire plus en phase avec le Pascal profond que tu avais créé et qui étouffait ! Me mettre au service de LA Beauté et de LA Vérité... Employé de Dieu ! Tentant ? Prêtre... Hmm, je voudrais tant me marier un jour... Que faire ? « Tu peux être marié et me servir » m’a dit mon cœur... Le projet a mûri, j’ai réfléchi, puis les paroisses de ma région ont pu m’engager à mi-temps à côté de la formation à l’Institut Romand de Formation aux Ministères (IFM), l’école de suisse romande qui, sous la responsabilité de la Conférence des Ordinaires Romands (COR) forment les laïcs mandatés et engagés. Aujourd’hui, ressuscité – n'est-ce pas mon prénom ainsi que notre vocation à tous ? – je suis heureux. J’aime ce que je fais et qui je suis.
Une pensée particulière pour toi Colette ma femme, mes parents Daniel et Rose-Marie, mes sœurs Valérie et Lise, mes collègues, prêtres et laïcs de mon diocèse de Sion (Valais, Suisse) et à vous tous, mes amis, connus ou inconnus, qui ont été témoins de ma difficile évolution et qui, par le don de vous-mêmes, de manière visible ou invisible, m’ont mis au monde…
« Je veux en savoir beaucoup, le plus possible... », me disais-je. Ambitieux devant l’Eternel, le Pascal... Mais savoir quoi ? Et pour quoi faire ? C’était il y a quelques années, à l’arrêt des transports publics lausannois à Dorigny à Lausanne. Depuis longtemps, j’avais envie de travailler dans la diplomatie de la Confédération suisse, devenir un spécialiste, devenir grand, encore plus grand, connaître beaucoup de choses, d’idées, de gens.
Pourtant, un peu perdu dans ma tête et dans mon cœur, j'allais subir plus de 4 ans d'angoisses, de dépression et de crise personnelle et professionnelle sans précédent. Un jour, morose, attendant le métro à Lausanne, j'ai entendu dans mon cœur : « Et si pour une fois, je LUI laissais la main ? » J'aimais Dieu et pourtant, concrètement, je ne lui avais pas fait la moindre place dans ma vie. Paradoxe du pratiquant non croyant ! Mais là, le moment était venu !
Seigneur, je n’y avais pourtant pas pensé bien fort, ce jour-là, cependant le vent que Tu as fait se lever dans ma vie à partir de cet instant a été terriblement violent et délicat ! C’est vite vu : de tous mes projets et même de cet ancien moi-même, il n’en est pas resté pierre sur pierre... Je ne sais pas comment j'ai réussi à finir mes études avec la note maximale à mon travail de mémoire et à sa défense. Folie !
N'en est-il vraiment rien resté de l'ancien Pascal ? Si. Le goût de connaître, les choses en profondeur, le désir de m'épanouir et de développer les dons que Dieu m’a fait, au service des autres, l’amour de la beauté et de la vérité: ça, ça n’est pas parti !
Tu m'as permis, Seigneur, à travers la secousse sismique qui m'a « mis au monde », de me reconstruire plus en phase avec le Pascal profond que tu avais créé et qui étouffait ! Me mettre au service de LA Beauté et de LA Vérité... Employé de Dieu ! Tentant ? Prêtre... Hmm, je voudrais tant me marier un jour... Que faire ? « Tu peux être marié et me servir » m’a dit mon cœur... Le projet a mûri, j’ai réfléchi, puis les paroisses de ma région ont pu m’engager à mi-temps à côté de la formation à l’Institut Romand de Formation aux Ministères (IFM), l’école de suisse romande qui, sous la responsabilité de la Conférence des Ordinaires Romands (COR) forment les laïcs mandatés et engagés. Aujourd’hui, ressuscité – n'est-ce pas mon prénom ainsi que notre vocation à tous ? – je suis heureux. J’aime ce que je fais et qui je suis.
Une pensée particulière pour toi Colette ma femme, mes parents Daniel et Rose-Marie, mes sœurs Valérie et Lise, mes collègues, prêtres et laïcs de mon diocèse de Sion (Valais, Suisse) et à vous tous, mes amis, connus ou inconnus, qui ont été témoins de ma difficile évolution et qui, par le don de vous-mêmes, de manière visible ou invisible, m’ont mis au monde…
Pascal Tornay
Pascal Tornay