Poème pour m'aider à regarder plus loin que le bout de mon nez !
En haut, il y a la nuée,
Mais il y a plus…
En haut, il y a le vent,
Mais il y a plus, encore plus…
Aux carrefours des ciels terreux,
Dans les sombres antres des cieux,
Il y a les anges du Bon Dieu,
Qui jouent à sculpter en soufflant la vie.
Ils donnent aux Hommes les rythmes,
La respiration et les battements de leur cœur.
Volages et subtils ménestrels, ils caressent
Du visage chaque étoile placée savamment.
En haut, il y a la nuée,
Mais il y a plus…
En haut, il y a le vent,
Mais il y a plus, encore plus…
Ils se trompent ceux qui se refusent à croire
Aux souffleurs de nuages, aux elfes débonnaires.
Ils s’égarent ceux qui détournent leur regard
Des beautés célestes et de leurs joyeux mystères.
Quel plus simple bonheur y a-t-il à admirer
Les œuvres merveilleuses des ouvriers du ciel,
Les jeux grandioses des laboureurs d’en haut
Qui chaque nuit, discrètement, animent le firmament !
Regarde !
En haut, il y a la nuée,
Mais il y a plus…
En haut, il y a le vent,
Mais il y a plus, encore plus…
Regarde bien !
Savoir s’émerveiller est une sagesse !
Certaines choses restent cachées aux sages et aux savants.
Il est des merveilles ineffables, de pures richesses
Seules accessibles au cœur simple d’un enfant !
Pascal Tornay
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