Soif de vie, d’amour et de sagesse, chemins sinueux de croissance mais que de découvertes ! Voilà à peu près ma carte de vie jusqu’à aujourd’hui. J’ai toujours débordé de projets, de désirs et de curiosité. Un sinueux parcours... pour aller où ?
Avec mon Certificat Fédéral de Capacité d’employé de commerce en poche, j’étais content, mais sans plus. La vie professionnelle me semblait vraiment bien fade. Le chômage faisant rage au milieu des années 90 dans ce domaine, j’ai alors erré de petits boulots en petits boulots. Ce n’était pas pour me déplaire par certains côtés ! Manœuvre de bureau, plongeur, garçon de ferme, barman, déménageur : tout était bon à prendre.
Par contre, je n’aurais jamais pensé que je ferais un jour des études universitaires. Et pourtant, sous l’impulsion de mon père et après avoir travaillé en autodidacte durant un an, je me suis inscrit aux examens d’entrée à la faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. Et, ça a passé ! Durant mes études et même après, se dégageaient des chemins qui vont devenir très rapidement des impasses : un poste de collaborateur scientifique dans un institut universitaire renommé puis un poste très intéressant de secrétaire politique dans une organisation nationale qui s’occupe de questions touchant l’enfance et la jeunesse. Tout cela n’a pas été concluant…
Je m’entends encore dire : « Je n’en peux plus. Et si je LUI laissais la main ? » Trop tard, Dieu avait entendu et je ne le savais pas encore. En quelques années, après beaucoup de souffrances et de difficultés de tous ordres, je me retrouve à négocier un poste de stagiaire en animation pastorale avec le clergé du Secteur pastoral de Bagnes. Après un temps de discernement avec les prêtres, « nous-mêmes et l’Esprit-Saint » avons décidé que je serais envoyé en formation à 50% sur 3 ans à l’IRFM et que les 50% restant seraient consacrés au travail en paroisse dans des domaines très variés.
Cette expérience de formation à Fribourg a été merveilleuse. J’ai trouvé des amis comme jamais ! Des gens que j’aime et qui m’aiment tel que je suis. Ensemble, nous avons formé une communauté avec un esprit familial et un humour extraordinaire. Notre communauté était formée de personnes de tout âge et de tout horizon. J’aime ça ! Durant trois ans, j’y ai donc passé deux jours par semaine en plus des sessions thématiques et des spécialisations…
Moi qui espérais un poste dans la diplomatie fédérale ou dans les affaires publiques, je n’aurais jamais pensé arriver si rapidement après mes études à un poste de niveau… « ministériel » ! Quel Dieu surprenant ! Je te rends grâces, Seigneur, de m’avoir appelé à servir tes « intérêts »…
Cela fait près de 6 ans que l’Evêque de Sion, Mgr Norbert Brunner m’a nommé à cet endroit pour mon plus grand bonheur. Il vient d'ailleurs de me renouveler sa confiance en me nommant pour 5 années supplémentaires.
Pascal TornayAvec mon Certificat Fédéral de Capacité d’employé de commerce en poche, j’étais content, mais sans plus. La vie professionnelle me semblait vraiment bien fade. Le chômage faisant rage au milieu des années 90 dans ce domaine, j’ai alors erré de petits boulots en petits boulots. Ce n’était pas pour me déplaire par certains côtés ! Manœuvre de bureau, plongeur, garçon de ferme, barman, déménageur : tout était bon à prendre.
Par contre, je n’aurais jamais pensé que je ferais un jour des études universitaires. Et pourtant, sous l’impulsion de mon père et après avoir travaillé en autodidacte durant un an, je me suis inscrit aux examens d’entrée à la faculté des sciences sociales et politiques de l’Université de Lausanne. Et, ça a passé ! Durant mes études et même après, se dégageaient des chemins qui vont devenir très rapidement des impasses : un poste de collaborateur scientifique dans un institut universitaire renommé puis un poste très intéressant de secrétaire politique dans une organisation nationale qui s’occupe de questions touchant l’enfance et la jeunesse. Tout cela n’a pas été concluant…
Je m’entends encore dire : « Je n’en peux plus. Et si je LUI laissais la main ? » Trop tard, Dieu avait entendu et je ne le savais pas encore. En quelques années, après beaucoup de souffrances et de difficultés de tous ordres, je me retrouve à négocier un poste de stagiaire en animation pastorale avec le clergé du Secteur pastoral de Bagnes. Après un temps de discernement avec les prêtres, « nous-mêmes et l’Esprit-Saint » avons décidé que je serais envoyé en formation à 50% sur 3 ans à l’IRFM et que les 50% restant seraient consacrés au travail en paroisse dans des domaines très variés.
Cette expérience de formation à Fribourg a été merveilleuse. J’ai trouvé des amis comme jamais ! Des gens que j’aime et qui m’aiment tel que je suis. Ensemble, nous avons formé une communauté avec un esprit familial et un humour extraordinaire. Notre communauté était formée de personnes de tout âge et de tout horizon. J’aime ça ! Durant trois ans, j’y ai donc passé deux jours par semaine en plus des sessions thématiques et des spécialisations…
Moi qui espérais un poste dans la diplomatie fédérale ou dans les affaires publiques, je n’aurais jamais pensé arriver si rapidement après mes études à un poste de niveau… « ministériel » ! Quel Dieu surprenant ! Je te rends grâces, Seigneur, de m’avoir appelé à servir tes « intérêts »…
Cela fait près de 6 ans que l’Evêque de Sion, Mgr Norbert Brunner m’a nommé à cet endroit pour mon plus grand bonheur. Il vient d'ailleurs de me renouveler sa confiance en me nommant pour 5 années supplémentaires.
Décembre 2012
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