Sous de multiples formes, la violence règne autour de nous. Elle se déploie insidieusement dans les médias ; elle est la composante subtile de beaucoup de nos comportements les plus banals. En ce sens, nous sommes tous violents à un moment ou à un autre.
Le mot violence est apparenté au viol qui comprend trois acceptions :
Le mot violence est apparenté au viol qui comprend trois acceptions :
1) transgresser la loi juridique ;
2) abuser sexuellement de quelqu'un ;
3) profaner ce qui vient du sacré.
Méfions-nous des explications trop simplistes et réductrices au sujet des causes de la violence, parce que cela la banalise et la rend naturelle en la ramenant à un phénomène social, psychologique ou existentiel qui ôterait toute responsabilité à la personne qui en serait l'auteur. L'on débouche alors sur des solutions techniques ou globales, sans apercevoir que la violence a des causes morales et personnelles redoutablement profondes. Face à la violence, nous avons moins besoin d'une science que d'une morale, car la violence ne provient pas d'une erreur mentale d'appréciation, mais d'une déficience d’amour, d’une conscience morale blessée.
En effet, une personne avec un comportement violent se violente avant tout elle-même. Elle s'éloigne des éléments qui fondent son humanité, ce pour quoi elle est faite (le bien, le bon, le vrai, le juste). Son comportement n'est plus conforme à sa nature d'être humain. C'est pourquoi le philosophe dira que la violence nous dénature, nous déshumanise. Mais alors d'où vient cette conscience morale qui permet à l'Homme de rester en phase avec sa nature d'homme-fait-pour-le-bien ?
La perspective chrétienne met la créature - merveille de Dieu - en face de son Créateur (au sens de Celui qui est Vie en lui). Ce dernier a gravé dans le cœur de sa créature une loi d'amour immuable pour le guider. Nous sommes donc conçu par et pour l'amour. C'est donc au cœur de nos entrailles que sont inscrits nos désirs, nos besoins fondamentaux et notre dignité. Oh! Comme le monde nous pousse fort à rechercher à l'extérieur de nous notre bonheur! Pourtant jamais aucun objet extérieur, fut-il du dernier cri, n'a jamais relevé un jeune de la dépression ou de la drogue..., ni donné un sens à une existence !
Si faible est cette Voix intérieure – celle de notre conscience morale (de notre cœur ou de notre centre) – qui nous invite, – que dis-je – nous supplie à visiter ce recoin de nous-mêmes. Cette conscience – cette sagesse – qui vient de Dieu, doit être travaillée, développée comme une plante qui demande des soins réguliers. Du silence..., silence qui n'est pas simplement une absence de bruit. Ecoutons-nous pour L’écouter Lui. Certes,cela demande un effort mais nous ne sommes pas seuls sur ce chemin.
L'homme naît en ne sachant rien de tout cela. Il a besoin impérieux que sa conscience morale soit éveillée à des valeurs, à elle-même, à d’autres que soi-même pour qu'il puisse se construire en phase avec le monde en vue duquel il est été conçu. Cela revient à dire qu'il faut que nous soyons éduqués spirituellement, c'est à dire des gens bien élevés... vers Dieu.
Méfions-nous des explications trop simplistes et réductrices au sujet des causes de la violence, parce que cela la banalise et la rend naturelle en la ramenant à un phénomène social, psychologique ou existentiel qui ôterait toute responsabilité à la personne qui en serait l'auteur. L'on débouche alors sur des solutions techniques ou globales, sans apercevoir que la violence a des causes morales et personnelles redoutablement profondes. Face à la violence, nous avons moins besoin d'une science que d'une morale, car la violence ne provient pas d'une erreur mentale d'appréciation, mais d'une déficience d’amour, d’une conscience morale blessée.
En effet, une personne avec un comportement violent se violente avant tout elle-même. Elle s'éloigne des éléments qui fondent son humanité, ce pour quoi elle est faite (le bien, le bon, le vrai, le juste). Son comportement n'est plus conforme à sa nature d'être humain. C'est pourquoi le philosophe dira que la violence nous dénature, nous déshumanise. Mais alors d'où vient cette conscience morale qui permet à l'Homme de rester en phase avec sa nature d'homme-fait-pour-le-bien ?
La perspective chrétienne met la créature - merveille de Dieu - en face de son Créateur (au sens de Celui qui est Vie en lui). Ce dernier a gravé dans le cœur de sa créature une loi d'amour immuable pour le guider. Nous sommes donc conçu par et pour l'amour. C'est donc au cœur de nos entrailles que sont inscrits nos désirs, nos besoins fondamentaux et notre dignité. Oh! Comme le monde nous pousse fort à rechercher à l'extérieur de nous notre bonheur! Pourtant jamais aucun objet extérieur, fut-il du dernier cri, n'a jamais relevé un jeune de la dépression ou de la drogue..., ni donné un sens à une existence !
Si faible est cette Voix intérieure – celle de notre conscience morale (de notre cœur ou de notre centre) – qui nous invite, – que dis-je – nous supplie à visiter ce recoin de nous-mêmes. Cette conscience – cette sagesse – qui vient de Dieu, doit être travaillée, développée comme une plante qui demande des soins réguliers. Du silence..., silence qui n'est pas simplement une absence de bruit. Ecoutons-nous pour L’écouter Lui. Certes,cela demande un effort mais nous ne sommes pas seuls sur ce chemin.
L'homme naît en ne sachant rien de tout cela. Il a besoin impérieux que sa conscience morale soit éveillée à des valeurs, à elle-même, à d’autres que soi-même pour qu'il puisse se construire en phase avec le monde en vue duquel il est été conçu. Cela revient à dire qu'il faut que nous soyons éduqués spirituellement, c'est à dire des gens bien élevés... vers Dieu.
Pascal Tornay
Novembre 2012
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