Aux détours de ruelles aussi fines et allongées
Que les doigts d’une femme, on trouve alignés
Les sacs d’épices colorées des marchands berbères
Hâlant les passants de harangues légères.
Marrakech en janvier, c’est le pays des paradoxes.
Là où l’été fleuri la foule scotchée aux souks hors taxes,
On trouve en hiver de plus nostalgiques ambiances
Qui affublent les places d’un air de vieille romance.
Ici, maître Soleil flirte les minarets au chant du coq
Et la neige lisse frémit à sa venue à l’horizon de l’Atlas.
Coûte que coûte, il faudra encore vendre ces breloques.
A l’aube déjà, on propose tapis, djellaba et maracasses…
Cents odeurs de vie, mille senteurs de prières : quel choc !
Ici Dieu est nommé tout haut, on le clame à tous vents.
Les marocains, eux, caracolent en moto entre les passants ;
Je suis leurs mouvements, ils conduisent sans pare-chocs !
Soudain à l’orée d’une riad, je découvre au sol une femme
Nantie de sa vieillesse, ayant pour seule parure ses loques.
D’un tendre et furtif regard, elle me transperce l’âme.
Un souffle de ce que j’ai retenu : c’est ça aussi le Maroc !
Que les doigts d’une femme, on trouve alignés
Les sacs d’épices colorées des marchands berbères
Hâlant les passants de harangues légères.
Marrakech en janvier, c’est le pays des paradoxes.
Là où l’été fleuri la foule scotchée aux souks hors taxes,
On trouve en hiver de plus nostalgiques ambiances
Qui affublent les places d’un air de vieille romance.
Ici, maître Soleil flirte les minarets au chant du coq
Et la neige lisse frémit à sa venue à l’horizon de l’Atlas.
Coûte que coûte, il faudra encore vendre ces breloques.
A l’aube déjà, on propose tapis, djellaba et maracasses…
Cents odeurs de vie, mille senteurs de prières : quel choc !
Ici Dieu est nommé tout haut, on le clame à tous vents.
Les marocains, eux, caracolent en moto entre les passants ;
Je suis leurs mouvements, ils conduisent sans pare-chocs !
Soudain à l’orée d’une riad, je découvre au sol une femme
Nantie de sa vieillesse, ayant pour seule parure ses loques.
D’un tendre et furtif regard, elle me transperce l’âme.
Un souffle de ce que j’ai retenu : c’est ça aussi le Maroc !
Pascal Tornay
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